Archives pour l'étiquette Premières nations
Conférence de Christian Bélanger
Lancement du livre de Katia Kurtness
Les saisons de la chasse : un homme et une femme ilnu de Mashteuiatsh (Québec, Canada) témoignent de leurs pratiques traditionnelles
La gouvernance territoriale autochtone : lieu de rencontre ou d’affrontement
La gouvernance territoriale autochtone : lieu de rencontre ou d’affrontement
Par : Michel Mongeon, conseiller en aménagement du territoire
Lundi, 31 mars 2014, 16 h, P1-5090
L’enjeu des consultations reste le point majeur de la prise en considération des droits, activités et intérêts des Premières Nations et des responsabilités qui s’y rattachent. La gouvernance territoriale s’inscrit dans un processus décisionnel traditionnel qui recherche le consensus, mais qui aussi vise à préserver les droits collectifs de chaque nation sur un territoire donné. Ce processus consultatif est balisé sommairement par plusieurs décisions de la Cour suprême du Canada et ne cesse d’être précisé en vertu d’une jurisprudence qui se développe continuellement. Cependant, malgré ces orientations juridiques, il incombe à chaque Première Nation de définir son processus de gouvernance territoriale, cette notion étant complètement ignorée dans la Loi sur les Indiens.
Par ailleurs, les processus de gestion concertée mis en place par le gouvernement doivent prendre en considération, préalablement à toute participation de communautés autochtones, deux aspects prioritaires. D’abord, il serait important de parafer une entente de gouvernement à gouvernement avec chaque Première Nation sur un cadre de gestion et de développement du territoire qui établira comment ces droits, activités et intérêts seront pris en considération par l’État, et ce, au plus haut niveau de planification du territoire et des ressources. De plus, la Couronne doit s’assurer que chaque Première Nation a la capacité d’assumer et de mettre en place son processus interne de gouvernance territoriale afin de traiter tous les enjeux de la gouvernance territoriale dans un optique de développement régional.
Actuellement, compte tenu de ces préalables qui ne sont pas résolus, le gouvernement soumet à l’acceptabilité sociale le respect ou non des droits, activités et intérêts des Premières Nations sous un voile de préjugés alimentés par l’ignorance.
De la Crise d’Oka à Idle No More, comprendre ce qui se passe
« De la Crise d’Oka à Idle No More, comprendre ce qui se passe »
Par Pierre Lepage, anthropologue et consultant en affaires autochtones et droits de la personne
Mardi, 28 janvier, 9h à 11h, P0-5000
Au sein des Premières Nations, nous constatons, depuis les années 1990, un éveil sans précédent aux plans politique et culturel. Comme Québécois, avons-nous cependant les points de repère essentiels pour comprendre cette actualité qui nous rejoint, dépasser les préjugés, les clichés et le qu’en dira-t-on?
Auteur de la publication Mythes et réalités sur les peuples autochtones, Pierre Lepage croit que le momentum est bon actuellement pour vaincre la méconnaissance, condition essentielle à l’établissement de meilleures relations entre Québécois et Autochtones.
En collaboration avec le Centre des premières nations Nikanite
Pourquoi ne sais-tu pas dire : « Où serais-je sans toi? – Recherche partenariale auprès des Premières Nations
Pourquoi ne sais-tu pas dire : « Où serais-je sans toi? – Recherche partenariale auprès des Premières Nations
Par Louise Lachapelle et Shan-dak Puana, Coresponsables Mamuminututamutau
Jeudi 7 novembre 2013, 9 h 30, P1-5000 (Pavillon principal UQAC)
Vendredi 8 novembre 2013, 13 h, H1-1110 (Pavillon des humanité UQAC)
La recherche en milieux autochtones, ainsi que les collaborations autochtones et allochtones demeurent profondément marquées par l’histoire et par la tradition scientifique occidentale. Mamu minu-tutamutau est une démarche créative de recherche, d’action, de formation et d’échange qui pose la question : « Comment bien faire ensemble? » dans une perspective de décolonisation et de démocratisation de la relation de recherche. Mamu minu-tutamutau vous invite à explorer le pouvoir critique de la collaboration, les obstacles et les limites sur lesquels elle se heurte actuellement et aussi, son potentiel de transformation, voire de guérison individuelle et collective.
En collaboration avec le Centre des Premières Nations Nikanite de l’UQAC